Lundi 6 août – En route pour Los Angeles
Nous nous réveillons tôt. Une longue journée de route nous attend.
Nous faisons une courte halte à Los Alamos pour y découvrir un saloon et un hôtel dignes des meilleurs westerns.
Nous déjeunons à Panera Bread, chaîne proposant des sandwichs équilibrés.
Nous filons à Santa Barbara, évidemment en chantant, mais sans le mal de viiivreeuuu !
Premier arrêt culturel au palais de justice : bâtiment aux allures hispaniques, paraissant chargé d’histoire (c’est douteux aux États-Unis), avec une tour donnant sur la ville.
Puis nous terminons la journée par une baignade rafraîchissante dans l’océan.
Nous trouvons un camping aménagé propre et assez bien situé. Le plat traditionnel de pâtes est bien mérité.
Mardi 7 août – repos
Après plusieurs nuits en camping sauvage, nous profitons de la journée pour recharger les batteries, au sens propre comme au figuré. Nous vidons également ce qui doit l’être.
Nous partons du camping et nous arrêtons à mi-chemin pour observer une grande colonie d’éléphants de mer sur la plage. Ce fut un moment de plaisir de regarder cette merveille de la nature. Des enfants et des adultes du monde entier se rassemblent au bord de l’océan, pour observer ces géants de mer de 2,5 tonnes faisant un choeur de vocalisations gutturales.
Les mâles établissent la domination pour savoir celui qui fera la majorité de l’accouplement dans un harem. La première phase est une vocalisation gutturale basse fréquence distinctive. La bataille de domination peut évoluer vers une attaque physique sanglante.
Les mères et les petits apprennent à se reconnaître par des vocalisations et en se reniflant immédiatement après la naissance. Leurs vocalisations sont critiques, car les différends territoriaux et les conditions orageuses peuvent séparer une mère et son petit et ils ne peuvent plus se retrouver qu’en reconnaissant l’appel de l’autre.
Ces grands animaux passent la plus grande partie de leur vie en mer, débarquant seulement pour muer, donner naissance et s’accoupler.
Nous disons au revoir aux éléphants de mer pour une plage huppée de Malibu pour nous y rafraîchir. Le temps d’y arriver, de se faire refuser le parking pour cause de sur-dimensionnement (une limousine de la taille du camping-car a pourtant été acceptée, c’est bizarre !), de se garer sur le bord de l’autoroute, de se rendre à la plage à pieds, il commence à faire très frais et la baignade n’est que de courte durée.
Nous nous garons près de Universal Studios – l’objectif du lendemain – dans un parking public, sur l’unique place de parking adéquate pour un véhicule de notre taille, au millimètre !