Du 20 au 22 février
Semuc Champey est un paradis isolé au fond de la jungle. Nous avons hâte d’y aller. Notre GPS indique 3 heures de route, mais nous apprenons que cette route n’est praticable qu’en 4×4.
Nous prenons donc une route alternative plus longue, via la ville de Cobán.
Cela fait plusieurs jours que nous n’avons plus de gaz et donc plus de frigo. Il y a un Tropigaz à Coban où nous nous arrêtons. C’est une expérience assez spéciale avec des gardiens armés de fusils à pompe et où il faut montrer patte blanche avant d’entrer.
L’arrivée à Lanquin est une descente de plusieurs kilomètres sur un chemin. Nous prenons notre temps et arrivons dans le “camping” de l’hôtel Oasis de Lanquin.
Le lendemain, nous nous réveillons tôt. Nous partons vers le centre de Lanquin pour retrouver Claire, David et leurs enfants. Au bout de quelques mètres, c’est eux qui arrivent en tuc-tuc suivi par un 4×4 ! Tout le monde monte dans le 4×4 jusqu’à Semuc Champey. La route n’était vraiment pas adaptée à nos camping-cars, pas de regret d’y être allé en 4×4…
Semuc Champey signifie rivière souterraine et vous ne sauriez pas pourquoi sans une inspection plus minutieuse. Nous passons la journée à nous baigner dans ces bassins d’eau transparente. L’endroit est vraiment magnifique.
Nous montons au mirador et pouvons admirer les bassins et la vallée. Nous sommes sortis de la plateforme d’observation et avons été époustouflés par ce que nous avons vu. Les piscines naturelles en cascade s’étaient creusées entre d’énormes montagnes de part et d’autre de la gorge. L’eau a basculé d’une piscine à l’autre avant de finalement s’écraser sur une énorme cascade, à l’abri des regards. Semuc Champey restera un beau souvenir!
Au retour, nous partageons le 4×4 avec des femmes guatémaltèques. Nous essayons d’échanger quelques mots d’espagnols mais elles ne comprennent pas toutes ce que l’on dit (et pas seulement dû à notre espagnol approximatif :-)) : certaines d’entre elles ne parlent que le Q’eqchi’, un dialecte Maya parlé dans certaines régions du Guatemala.
Semuc Champey aura été une belle expérience. Le Guatemala n’arrête pas de nous surprendre.