16 Janvier
Nous arrivons à Chichen-Itza le soir du 15 janvier. Marc et Sarah, qui ont visité le site archéologique quelques jours avant nous, nous ont recommandé de visiter le site le plus tôt possible, avant que tout le monde arrive. Le matin du 16 janvier, nous nous réveillons à 7 heures du matin. Nous sommes exactement à l’entrée du parc. À 8 heures 10 minutes, nous garons Johnny RV et on se retrouve dans une queue de 15 min pour acheter les billets d’entrée. Au bout de 5 min, arrivent, sans le savoir avant, David et Claire et Bastien et Celia. Nous sommes ravis de les revoir et les enfants aussi.
Chichen-Itza est le site Maya le mieux préservé, donc il est le plus populaire mais aussi le plus commercial. Des milliers de personnes arrivent tôt pour avoir le temps de le visiter. Il nous faut 5 heures pour visiter l’ensemble du site. Mais nous visitons tout et en plus, nous dépensons quelque pesos pour acheter des souvenirs. Nous adorons ça car nous avons l’occasion de négocier. Nous sommes à fond, nous adaptons le style américain : “my way or the highway”, ça veut dire que soit le vendeur accepte notre proposition, soit nous partons sans rien acheter ! Ça nous est égal ! 🙂
La seule source d’eau dans la région aride autour du site provient de puits (cénotes) dans des formations calcaires. Deux gros cénotes sur le site en ont fait un lieu propice à la ville Chichen-Itza et lui ont donné son nom: chi («bouche»), chen («puits») et Itzá, nom de la tribu Maya qui s’y est installée.
Celia étant une maîtresse, dit ses devoirs et nous enseigne tout sur le site. Tout d’abord, nous visitons la pyramide El Castillo. El Castillo a quatre côtés, chacun avec 91 marches face à une direction cardinale, y compris aussi les marches sur la plateforme supérieure. En tout, on parle d’un total de 365 marches, qui représente le nombre de jours de l’année solaire.
Pendant les équinoxes de printemps et d’automne, les ombres projetées par le coucher de soleil donnent l’apparence d’un serpent qui ondule dans les escaliers. Une sculpture représentant un serpent à plumes au sommet de la pyramide est symbolique de Quetzalcóatl (connu des Mayas comme Kukulcán), l’une des principales divinités de l’ancien panthéon mésoaméricain. Les fouilles dans la pyramide à neuf plates-formes ont révélé une autre structure plus ancienne contenant un trône de jaguar rouge constellé de jade.
Les autres structures comprennent la tombe du grand prêtre et la colonnade (mille colonnes).
Le jeu de pelote
Plus qu’un jeu ou une forme de divertissement, le jeu de pelote avait une signification rituelle. Deux équipes s’affrontaient pour manipuler une grosse balle en caoutchouc à travers un anneau de pierre placé très haut sur le mur, à côté du terrain. On pense que les perdants du jeu étaient par la suite mis à mort. Il a été joué dans toute la Méso-Amérique, mais ici, à Chichen Itza, c’était le plus grand jeu. Il est très bien conservé.
Les « chacmools » sont des êtres mi hommes mi dieux qui reçoivent les offrandes des hommes et les portent aux dieux. Les enfants en imitent un :
Une tradition légendaire à Chichén était le culte du Cénote, impliquant le sacrifice humain au dieu de la pluie, dans lequel les victimes étaient jetées dans le principal cénote de la ville, au nord de la ruine, avec des ornements en or et en jade et autres objets de valeur.
A la fin de la visite du site, nous sommes tous allés au cénote de Chichen Itza, Ik Kil. Nous sommes impatients de le voir, car il est très populaire. Nous arrivons et nous sommes très déçus car non seulement c’est très cher, mais ce n’est pas ce à quoi nous étions habitués. C’est essentiellement un trou cimenté dans le sol.
Irina est vraiment dégoûtée et retourne à la voiture avec Emma. Les lianes ajoutées par l’homme ne l’ont pas du tout impressionnées. 🙂