14- Malibu Beach

Du dimanche 12 août au dimanche 26 août 

Nous passons deux semaines à alterner entre sédentarité et nomadisme.

Côté sédentarité, nous restons dans le camping « Walnut RV Park » pour vidanger Johnny RV et pour refroidir le réfrigérateur et le congélateur. Ce camping abordable est bien tenu et possède en bonus une petite piscine pour le bonheur des enfants. L’inconvénient est qu’il est dans les terres, donc il fait très chaud en journée. La climatisation est indispensable. Nous restons dans ce camping par période de 1 et 3 jour(s) en fonction du besoin.Une fois Johnny RV remis à flots, nous nous posons à la plage “Zuma Beach” au nord de Malibu, de 2 à 4 jours selon nos capacités à consommer peu d’eau et à vivre sans réfrigérateur.

Zuma Beach devient un peu notre deuxième maison car elle offre beaucoup d’avantages :
– nous sommes autorisés à rester garés entre la plage et la route. Personne ne nous importune. L’espace entre la route et la bordure fait 10 mètres, ce qui nous permet d’être garés suffisamment loin du traffic. Seuls quelques camions qui roulent un peu vite font bouger notre Johnny RV quand il passent à côté de nous. Le traffic est un peu trop bruyant au milieu de la nuit, mais une paire de boules Quies permet à Damien (le plus gêné par le bruit) de palier à ce désagrément temporaire.

– nous sommes au bord de la plage ! Et quelle plage ! Sable fin, plage damée chaque matin, poste de secours en face du camping-car. L’eau est transparente, apparemment cela est dû à des courants locaux au nord de Los Angeles. Nous posons les chaises de plage le matin et les récupérons en fin de journée.

Notre quotidien se compose de baignades, de bodyboard, de surf, d’organiser les repas, de la sieste et de moments de lecture et de jeux. Nous ne nous lassons pas de cette vie à priori idyllique. Il nous manque toutefois des amis si nous souhaitions rester ici à plus long terme.

– il y a de l’eau courante, des douches et des toilettes sur la plage. Cela nous permet de prendre une douche par jour sans utiliser nos réserves d’eau. Nous utilisons évidemment les toilettes publiques dès que possible. Nous remplissons un jerrican d’eau chaque jour pour notre vaisselle.

– nous sommes à quelques pas du magasin “Vintage Grocers”. Leur motto est “Where Exceptional Foods & Relationships Are Deeply Rooted” : leur objectif est de proposer de la nourriture exceptionnelle dans un cadre amicale. Ils y parviennent. C’est un magasin d’alimentation chic où chaque produit basique est affublé de qualificatifs : bio / organique, sans gluten, sans lactose, antioxydant, production locale, direct de la ferme, etc.

Dans ce magasin, pas de discount, pas de “3 pour le prix de 2”, aucun rabais, pas de package familial. Étant donnés les prix, nous apprenons à acheter uniquement ce que nous consommons pour chaque repas, pas un fruit ou un yaourt en plus. Le parking de Vintage Grocers est composé d’une proportion anormale de Tesla, Porche et autres Bentley. Tout le monde a le sourire dans ce magasin, les clients comme les employés. De la nourriture préparée, type traiteur, est également en vente avec la possibilité de manger sur les tables mises à disposition devant le magasin. Le magasin organise un concert un samedi soir pour les locaux ; nous y passerons une très agréable soirée.

 

– Malibu Makos, le plus grand club de surf du coin, est basé en face du camping-car. L’esprit surfeur est partout. Dans de nombreux endroits, la plage est réservée pour les surfeurs et interdites pour les baigneurs.

Les enfants adorent le surf ! Les profs sont évidemment cools et les vagues sont longues et régulières, ni trop hautes ni trop basses.

Damien s’essaie également au surf, mais sans professeur, et sans la technique…

En dehors des cours de surf, les enfants et Damien prennent les vagues en bodyboard.

La cerise sur le gâteau de cette plage est la faune :

  • Les dauphins : Le premier jour sur la plage est exceptionnel avec l’apparition d’un groupe de dauphins qui a traversé la côte du nord au sud, à une vingtaine de mètres de nous. Magique de voir ces énormes mammifères sauter et prendre les vagues devant nous !
  • Les raies : Le deuxième jour est moins réjouissant. Damien observe à un mètre de lui, au fond de l’eau, ce qu’il croit être une raie. Il se concentre sur l’observation du sol et en voit 5 en tout. Il prend des photos. Les enfants n’osent plus aller dans l’eau. Le maître-nageur nous confirme qu’il ne faut pas marcher dessus, qu’une allergie aux raies peut entraîner une réaction en chaîne imprévisible, et qu’en voir 5 dans une journée, c’est beaucoup trop. Les instructeurs de surf nous rassureront plus tard et nous redonneront confiance pour nous baigner : une piqûre de raie n’est qu’une mauvaise piqûre d’abeille. Pour les faire fuir, il suffit de garder les pieds au sol et  d’agiter le sable.

  • Les otaries : une journée de surf a été récompensée par la venue d’un groupe d’otaries. Elles étaient tout autour de nous et sortaient la tête pour nous saluer. L’une d’elle a tapé dans la jambe de Damien.
  • Les mini-crabes : nous ne connaissons pas ces animaux, peu probable que leur nom officiel soit les “mini-crabes”. Ils auront bien occupé les enfants sur la plage !
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